Présentation du El Atlas geográfico del Perú de Mariano Paz Soldán (1865) Un monument éditorial du 19ème siècle


El Atlas geográfico del Perú de Mariano Paz Soldán (1865)
Un monument éditorial du 19ème siècle
Présenté par Jean-Pierre Chaumeil et Pascal Riviale
  

Penser, ordonner et donner à voir le territoire.
Un atlas – surtout s’il s’agit du tout 1er sur un territoire délimité – représente bien plus qu’un simple compendium de relevés géographiques, une entreprise qui dépasse de loin son objectif car elle permet d’apprécier pour la 1ère fois un pays ou une nation comme tel, à l’intérieur comme à l’extérieur de ses frontières, dans une sorte de mise en scène qui participe activement de la façon dont on perçoit et construit un pays, où l’on décide de ce qui sera montré ou non. 
L’atlas de Paz Soldán est une merveilleuse illustration de ce processus de construction d’un État-Nation par l’énorme influence qu’il eut sur l’imaginaire géographique de ce pays. Cette œuvre monumentale est unanimement considérée comme la plus emblématique du Pérou du 19ème par son envergure scientifique et la qualité exceptionnelle de l’impression lithographique. Il s’agit en effet du 1er exemple d’utilisation systématique de vues photographiques pour l’élaboration d’un livre de connaissances au Pérou. C’est donc à une plongée dans l’histoire de la pensée géographique de ce pays, en même temps qu’à une réflexion sur le rôle de l’image dans cette construction, que nous convie cette communication à l’occasion de la réédition de l’atlasLima), 150 ans après avoir vu le jour sous les presses de Fermin-Didot à Paris.


Vendredi 15 février 2013 de 19h00 à 20h30

Maison de l’Amérique Latine
217, Boulevard Saint Germain, 75007 – Paris
Métro : Solférino ou Rue du Bac - Rer : Musée d’Orsay







Hommage à Alfonso Mostacero Castillo
Écrivain - journaliste
Présentation du roman Cactus y Orquídeas


Résumé : Elisa, une jeune liménienne aisée et distinguée à l’avenir prometteur, abandonne la Capitale pour devenir la gérante d’une petite propriété foncière [hacienda] qu’elle avait reçue en héritage, sans savoir dans quelle aventure elle allait se lancer. Son profond sentiment de l’honneur, surtout sa persévérance et son grand désir de se faire aimer, lui a permis d’aplanir l’adversité et d’atténuer l’inégalité sociale et, finalement, elle se marie avec un homme beaucoup humble. Seul le véritable amour est capable de transformer la malchance en bonheur.

Alfonso Mostacero Castillo vit à Paris depuis 1988, année où il commence à écrire évoquant ses longs voyages dans le Pérou profond. Dès l’adolescence, il sillonne son pays de la côte à la forêt amazonienne. Ce grand voyageur et observateur de la réalité péruvienne sous tous ses aspects, commence sa carrière d’écrivain par le journalisme et collabore à divers journaux et revues régionaux. Il se passionne pour les problèmes agraires et pour l’archéologie de son pays : c’est « l’université de la vie » - avoue-t-il. Il a publié, entre autres, Un Pinar en los Andes [Une Pinède dans les Andes], El Tésoro de Atahualpa [Le Trésor d’Atahualpa], Los Quipus [Les Quipu], Coca y Cocaína [Coca et Cocaïne] et A Calzón Quitado [À la culotte retirée], dont trois ont était traduit au français.





Vendredi 8 février 2013 de 19h00 à 22h00



 À la Maison des associations du 15ème arrondissement
22, rue de la Saïda, 75015 – Paris - métro Convention, bus 62