Chers amis, chères amis,
L’Association Lupuna a le plaisir de vous
inviter a ces activités du mois de juin :
05 juin, présentation du roman LA
NIÑA DE LA LLUVIA de
Haydith Vasquez del Aguila, de 18h30 à 21h30 à 22 rue de la Saïda-Maison des
Associations du 15émé.- Paris 15015. Métro Porte de Versailles.
Journée d’étude du 18 juin 2015
LA
PEINTURE « INDIGÈNE » CONTEMPORAINE EN AMÉRIQUE LATINE
Depuis une trentaine d'années, l'émergence de mouvements indigènes en tant que force sociale, le travail d'organisations ou d'associations de communautés indigènes et la reconnaissance
constitutionnelle du caractère pluriculturel de plusieurs pays
d'Amérique latine, à partir des années 90, ont entraîné la mise en œuvre
de politiques destinées à protéger les droits et les territoires
des peuples indigènes, à réduire, dans des proportions variables, les
disparités sociales, économiques et à encourager et valoriser leurs
traditions et leurs pratiques culturelles. Si les politiques d'éducation
interculturelle contribuent, dans la mesure des moyens mis à leur
disposition, à la pérennisation des savoirs traditionnels, à la
formation et à la production d'une culture matérielle, l'assimilation et
la réélaboration de la conception occidentale de l'art, en particulier
pictural, a aussi ouvert la voie à de nouvelles représentations de
leur(s) histoire(s) par ces peuples indigènes. La fin du XXe siècle a
ainsi vu l'apparition de propositions artistiques nouvelles, très
diverses, tandis que les expositions à caractère général ou thématiques
sur les arts visuels indigènes se sont développées dans les galeries,
les musées et les centres culturels en Amérique latine et dans plusieurs
pays européens. C'est dans la perspective d'une réflexion sur les liens
entre passé et présent, tradition et modernité, dans un monde par
ailleurs de plus en plus globalisé, que les peintures « indigènes »
contemporaines seront appréhendées dans leur dimension historique,
thématique, technique et esthétique.
INTERVENANTS
Patrick
Lesbre, Professeur en Etudes américaines (Université
Toulouse-Jean Jaurès).
« Evolutions coloniales des images
indiennes du Mexique Central : manuscrits pictographiques, peintures murales et
art plumassier ».
Aline
Hémond, Professeur (Université de Picardie-Jules Verne).
« La construction d’un patrimoine
graphique amérindien: le cas des peintres sur papier amatl »
Sophie
Moiroux, anthropologue associée au Centre EREA du LES,
université Paris Ouest Nanterre.
« Parcours d’artistes amérindiens: Amati Trumai (Haut-Xingu, Brésil), Jaider Esbell (Macuxi, Brésil) et Carlos Jacanamijoy (Inga, Colombie) et développement de leurs œuvres »
Lydia
Bédouret, masterante en Études hispano-américaines (Université Paris
Ouest Nanterre La Défense)
« Réhabiliter la mémoire indigène : le
cas des peintres de Loreto (Amazonie péruvienne) »
Andrea-Luz
Gutierrez Choquevilca, Maître de conférences (École Pratique des Hautes
Études).
« L’invisible,
mode d’emploi. Peintures visionnaires dans l’œuvre de Pablo Amaringo »
Lucie
Miramont, masterante en anthropologie (Université Toulouse-Jean Jaurès).
« Peinture visionnaire amazonienne :
entre fantasmes, ayahuasca et marché de l’art. Le cas des élèves de
P. Amaringo à Pucallpa (Pérou) »
Paola
García, Maître de conférence en civilisation
hispano-américaine (Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse)
« La
peinture naïve maya au Guatemala »
Pablo Malek, masterant,
Université Paris Ouest Nanterre La Défense) “Sose Silva : Identité
et Street Art en Amazonie péruvienne (Pucallpa)”.
Avec la participation de Patrick Deshayes et Pierre Déléage.
Contacts :
Catherine HEYMANN,
professeur à l’Université de Paris Ouest Nanterre La Défense, EA 369 (CRIIA - GRECUN).catherine.heymann@wanadoo.fr
Nancy OCHOA,
anthropologue, centre EREA du LESC, Université Paris Ouest Nanterre La Défense,
présidente de L’Association culturelle
Lupuna : lupunaasociacion@hotmail.fr
Jeudi 18 juin 2015 du 9h00 à 18h00
Maison de l’Amérique Latine
217, Boulevard Saint Germain, 75007 – Paris - Métro
Solférino ou Rue du bac